Transition écologique agricole : la passion de développer une nouvelle agriculture plus durable

Transition écologique agricole : la passion de développer une nouvelle agriculture plus durable

Développer un modèle agricole durable et transmissible.

D’une famille éloignée du milieu agricole, Sébastien a très rapidement su qu’il voulait devenir agriculteur. Un parcours inédit qui commence par des études en production et machinisme agricole, puis un BTS de technico-commercial. Afin de pouvoir financer son installation, il s’est d’abord associé dans une entreprise de BTP puis a construit son exploitation petit à petit en faisant l’acquisition de parcelles se libérant. Aujourd’hui, il exploite 80 hectares en céréales (blé tendre, sarrasin, colza…) et 100 hectares de prairies dédiées à la production de foin.

Passionné par son métier, Sébastien partage son enthousiasme : participer à nourrir les citoyens et développer de nouvelle façon de travailler les terres. L’exploitation développe des techniques de travail simplifié des terres et est dotée d’outils lui permettant de limiter les intrants, de faire varier les semences. Il est par ailleurs fortement convaincu que l’agriculture a une place dans la transition énergétique.

Un projet d’agrivoltaïsme pour la production de fourrage et de céréales

Dès l’initiation du projet, nous avons travaillé avec la Chambre d’agriculture de Haute-Vienne et le développeur afin de concevoir un projet autour de son projet agricole et de mes cultures.

« Nous avons convenu ensemble d’installer une technologie photovoltaïque innovante basée sur le système de trackers, qui suit la course du soleil et maximise ainsi la production d’électricité renouvelable, tout en prenant en compte l’encombrement de mon matériel agricole et la dimension de mes productions végétales. L’écartement entre les structures photovoltaïques et leur hauteur ont ainsi été ajustés à mes besoins. »

Un suivi agricole sur le long terme.

Dès la mise en service, la chambre d’agriculture et le développeur assureront conjointement un suivi afin de mesurer les résultats agronomiques, du point de vue technique et économique, mais aussi énergétiques de cette nouvelle installation en France. Les structures photovoltaïques apporteront un bénéfice en période de forte sécheresse notamment, qui devrait être variable d’une production à l’autre. Ainsi, les rotations des cultures seront adaptées en choisissant celles qui sont les plus adaptées aux conditions pédoclimatiques des parcelles.

« L’ensemble me permettra de maintenir la production de fourrage et de céréales sur ces terres de Haute-Vienne, de préserver l’équilibre financier de mon exploitation et donc de développer un modèle agricole durable et transmissible. »

Sébastien, 35 ans agriculteur grandes cultures à Peyrilhac.

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